Le Méchant lait!

Publié le par worldomerta

  

 

 

Le Méchant Lait ?

 

Par Nos Libertés le dimanche 14 mars 2010

 

Par Marie, pour le collectif "Nos Libertés", le 14 mars 2010.

Carol Vachon, biologiste québécois, chercheur et enseignant universitaire a

publié un ouvrage passionnant sur le sujet du lait en 2002 : “Pour l’amour du

bon lait”. Nous vous livrons quelques extraits de son ouvrage :

Extraits :

“L’humain s’est mis à consommer le lait de ses animaux domestiques il y a

environ 10 000 ans. Voilà une tradition bien ancienne qui en démontre le

bien fondé puisque, eût-elle été nocive, nous nous en serions rendu compte il

y a bien longtemps. Une tradition n’est-elle pas une nouveauté qui a bien

marché ?”

[...]

“À la fin du XIXe siècle, les épidémiologistes affirmaient que la

consommation de lait cru était contraire à la bonne santé. On voyait dans le

lait cru un riche milieu de microbes dangereux. Il servait de vecteur de la

tuberculose, de la brucellose, de la fièvre aphteuse et d’autres maladies

infectieuses. Il fallait le pasteuriser, c’est-à-dire le chauffer à une température

suffisante pour y détruire les microbes.”

[...]

“Le lait maternel contient une multitude de facteurs naturels de protection

pour le petit qui va le boire. Ces facteurs sont très importants pour sa santé.

Tous les laits sont ainsi qu’ils soient d’humain, de vache, de brebis, etc. Il

semble que ces facteurs expliquent en bonne partie, la supériorité du sein sur

le biberon : les nourrissons au sein sont moins souvent malades et souffrent

moins d’infections. La revue “Scientific American” a publié une excellente

vulgarisation sur ces facteurs naturels du lait, en 1995. Entre autres, ils

comprennent des anticorps, des cellules immunitaires, des agents

antibactériens, des enzymes, etc. Ces facteurs naturels agissent comme autant

de médicaments naturels pour le nourrisson. À la perte de ces facteurs

naturels suite à la pasteurisation, il faut ajouter la dénaturation des protéines,

gras, etc. ce qui réduirait les propriétés de santé du lait.”

[...]

“Pour différentes raisons, on a évalué les conséquences de la pasteurisation

sur le lait humain. Entre autres, elle détruit les lymphocytes (globules blancs

sanguins), des immunoglobulines et autres anticorps. Évidemment, ces

éléments servent à protéger le nourrisson contre les infections et à faciliter

une croissance en harmonie. La pasteurisation réduit aussi la lactoferrine,

une protéine essentielle à l’absorption du fer par le nourrisson. Or, la

lactoferrine aide également à lutter contre les contaminations intestinales et

les infections. La pasteurisation réduit aussi la lipase du lait, une enzyme de

l’assimilation des gras.”

[...]

“Pourquoi le lait cru de vache, qui a à peu près les mêmes propriétés, ne nous

serait-il pas bénéfique ? Il semble « inconvenant » pour être poli,

d’approfondir la question. À l’inverse, loin de nous l’idée de blanchir

totalement le lait, même cru. Il peut causer des intolérances et des allergies

chez certains individus, qui sont documentées depuis plus de 2000 ans. Mais,

il faut être juste la plupart des aliments peuvent entraîner ces réactions

négatives. Affirmer que le lait cru guérit tout ou, au contraire, qu’il n’est bon

pour personne sont des positions à rejeter.”

[...]

“Des scientifiques de l’Institut néerlandais de recherches laitières, dirigés par

Northolt, ont fortement contaminé expérimentalement du lait cru avec de la

listeria. À 4°C, le lait cru a empêché la multiplication de la listeria sur une

période de 7 jours et même l’a réduite dans les 3 premiers jours. Au contraire,

la bactérie a proliféré dans du lait pasteurisé, allant jusqu’à se multiplier par

dix fois. De plus, il se retrouvait moins de la bactérie dans le fromage fait de

ce lait cru, que la valeur prévisible, ce qui suggère que ce fromage y gagne en

sécurité. Il n’est pas tenu compte de ces données à cause des clichés contre le

lait cru.”

[...]

“À 4°C, un lait cru diminue considérablement le nombre de Campylobacter

jejuni, même après contamination avec une grande quantité de la bactérie. À

21°C, il l’élimine en moins de 48 heures; En fait, il est difficile de trouver cette

bactérie dans le lait cru. À l’inverse, elle survit très bien dans un lait

pasteurisé.”

[...]

“Une intolérance n’est pas une réaction immunologique, mais une difficulté

de l’organisme à « gérer » une substance. Il n’y a donc pas de production

d’anticorps. Dans l’intolérance au lactose, l’individu ne produit pas ou peu de

lactase, l’enzyme intestinale qui digère le lactose. Souvent cette perte de

lactase s’effectue autour de l’âge de cinq ans. Diarrhée, douleurs et

ballonnements, maux de tête, etc. sont les symptômes les plus habituels de

l’intolérance au lactose.”

[...]

“L’abandon de l’allaitement maternel a favorisé les allergies, en particulier au

lait de vache. L’abandon de l’allaitement au sein prive le nourrisson de

protections naturelles issues du lait maternel, l’aidant à construire sa

muqueuse intestinale et son système immunitaire. Mal bâtie, la « douane

intestinal » de ces nourrissons deviendrait perméable et laisserait passer dans

le sang des protéines qui ne devraient pas passer.”

[...]

“Il y a 20 ans, une jeune femme se fait conseiller d’arrêter les produits laitiers

par son médecin, afin de corriger des fermentations et autres troubles

intestinaux qui sont manifestement la conséquence d’une intolérance au

lactose. Elle a alors 18 ans. Plus tard, elle découvre qu’elle peut consommer

amplement de la crème crue, mais pas une seule cuillère de crème

pasteurisée. Ses symptômes sont également provoqués par la crème glacée.

Elle essaie le lait cru et découvre, à sa grande surprise, qu’elle le tolère bien.

Plus tard, elle constate que sa fille se plaint de maux de tête avec le lait

pasteurisé, mais pas avec le lait cru. C’est un symptôme de l’intolérance au

lactose.”

[...]

“Un bébé est allaité deux mois, puis nourri aux formules lactées pour

nourrisson qu’il supporte mal. Elles lui occasionnent coliques, selles liquides,

faim persistante mais pas les manifestations allergiques classiques. Il est mis

au lait de chèvre, puis au lait commercial. Rien n’y fait. Vers un an, il reçoit du

lait cru, avec l’approbation de la pédiatre, ce qui est assez surprenant de la

part de ces spécialistes qui voient le lait cru d’un mauvais oeil. Tous les

troubles disparaissent, même lorsque les parents pasteurisent ce lait à la

maison.”

[...]

“Un producteur de cheddar au lait cru cesse sa production et se met au

cheddar pasteurisé. Apparaît une constipation, alors qu’il pouvait prendre

quantité de cheddar au lait cru sans problème.”

[...]

“Dans son numéro du 8 mai 1937, la prestigieuse revue médicale anglaise

“The Lancet”, rapporte les débats au parlement de Londres soulevés par un

projet de loi en faveur de la pasteurisation obligatoire. Lord Cranworth

trouvait qu’on y allait un peu fort et que l’on cédait à la panique. Il se posait

des questions sur l’événement qui avait entraîné la déposition du projet de

loi : un épisode de typhoïde dans un comté du sud de l’Angleterre. Les

autorités administratives l’attribuaient au lait cru, mais pas les gens sur place,

disait-il. Affirmant qu’il y avait beaucoup plus de gens souffrant de

tuberculose parmi ceux qui ne consommaient pas de lait cru. Lord Cranworth

révéla que dans les districts de ce comté où le lait pasteurisé n’était pas

disponible, non seulement il y avait moins de tuberculose, mais cette dernière

avait baissé plus fortement que dans les villes où le lait était pasteurisé. Il

estimait donc que le lait cru protégeait contre les infections. On lui répondit

que le seul désavantage de la pasteurisation était la destruction de la vitamine

C et qu’elle pouvait être remplacée en donnant des jus de fruits aux enfants.

Lord Cranworth présenta alors une étude du docteur A.H. Macdonald, un

médecin ayant effectué une étude exhaustive du sujet. Ses conclusions étaient

que : Les enfants mis au lait cru étaient en forme. Ils avaient moins de caries

dentaires. Leur résistance à la tuberculose et autres infections était accrue.

Dans une école fréquentée par 750 garçons à qui on servait du lait cru, un seul

cas de tuberculose non pulmonaire se déclara en cinq ans, comparativement

aux 14 cas survenus durant les cinq années précédentes, alors qu’ils

recevaient du lait pasteurisé.”

Pour aller plus loin on pourra acheter l’ouvrage :

 

site de l’auteur

(

 

http://www.bonlait.com

)

---

Publié sur :

http://www.noslibertes.org

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